LA "COURSE DES HÉROS" DE L'ICM

Soutien Mis en ligne le 17 mars 2015
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De nombreuses personnes apportent leur soutien à l’Institut du Cerveau – ICM en participant ou en organisant un événement culturel, sportif ou scientifique. Cette année, Anne-Claire Lenoir nous a renouvelé son soutien. Elle nous a annoncé son inscription à l’édition 2015 de la « Course des Héros », qui se déroulera le 21 juin dans le parc de Saint-Cloud. A cette occasion, elle nous a accordé en exclusivité une interview pour nous faire partager son engagement avec l’Institut du Cerveau – ICM et ses raisons de participer à un tel événement. Nous la remercions très sincèrement, car cette mobilisation contribue à l’avancée de la recherche menée au sein de l’Institut.

 

Comment avez-vous découvert « la course des héros » ?
Ma maman a commencé à y participer, à l’époque, pour une autre association. Je suis allée l’encourager et j’ai adoré le concept. Mais j’avais envie d’y participer pour une cause qui me correspondait plus. Il me fallait un combat à partager.

 

Depuis combien de temps y participez-vous ?
Je n’y ai participé qu’une fois en 2013. L’an dernier, en 2014, j’étais enceinte. Je me remets donc en piste cette année après une pause maternité.

 

Quel est le principe de cette course? Qui est-ce qui court et dans quel but ?
Le principe est simple : on choisit une association et on collecte des fonds pour cette association. Il faut collecter au moins 250€ pour pouvoir participer à la course. Ensuite, plus on récolte, mieux c’est pour notre cause. A partir de 500€ collectés on devient un « super héros ». Tout le monde peut courir, malade ou en parfaite santé, jeune ou moins jeune, coureur ou sédentaire, blond ou brun.

 

Pourquoi avoir choisi de représenter l’Institut du Cerveau – ICM ?
Je suis moi-même touchée par une maladie neurologique. Je me sens évidemment très concernée par le travail de l’Institut du Cerveau – ICM. Mais comme il ne s’agit pas d’une association ciblée sur MA maladie uniquement, mais sur l’ensemble des maladies du système nerveux central, elle touche un nombre plus important de personnes. Tout le monde connait au moins une personne qui souffre d’une maladie neurologique. Les dons sont donc motivés.

 

Où se déroule cette course et sur combien de km ?
La course pour Paris se déroulera dimanche 21 juin au Parc de Saint Cloud. Pour ma part, je participe aux 6km.

 

Quel format de la course allez-vous choisir (6 km en marchant, 6 km en courant, 10 km en courant) ?
Je marche sur 6 km.
La première raison, c’est que je ne suis pas capable de courir sur une telle distance compte tenu de mes troubles de l’équilibre.
La seconde raison, c’est que je suis accompagnée d’enfants : les miens mais aussi ceux de mes co-coureurs. Je marche avec eux. Les enfants adorent participer. Ils ne récoltent pas de fonds évidemment mais marchent fièrement à mes côtés.

 

Quelle est l’ambiance durant ce parcours ? Quels souvenirs en gardez-vous?
L’ambiance est très familiale, j’aime beaucoup, c’est la raison pour laquelle j’ai eu envie de me lancer avec ma famille et mes amis. Ce n’est pas du tout une course dans le but de faire « un bon temps ». Le but est de parler des associations. Il y a des marcheurs comme moi, des personnes en fauteuil roulant, d’autres portés. C’est une course solidaire.
Pour les enfants c’est très ludique, car il y a beaucoup de coureurs déguisés et même un concours de déguisement.
A la fin de la course nous nous retrouvons pour un pique-nique, s’il fait beau, cela clôture une belle journée ensemble.

 

Vous avez choisi l’Institut du Cerveau – ICM, associer la santé et le sport cela a réellement du sens. Ajouter le principe des super héros donne-t-il une dimension encore plus forte à l’événement et pourquoi ? (Pour les malades qui luttent contre la maladie ? Les personnes qui les soutiennent ? Etc.)
Associer le sport permet surtout, je pense, de motiver des personnes à se mobiliser, et à donner un motif au don… C’est plus facile de récolter des fonds en « justifiant » d’une course que juste sur la bonne volonté des personnes.
Moi je marche, donc je n’accomplis pas un exploit. Je démontre simplement que je suis quelqu’un de normal malgré la maladie. Que même si je ne déplace pas des montagnes, j’apporte au moins ma petite contribution à la recherche.
Je vis normalement, j’ai deux enfants PARFAITS – en toute objectivité bien sûr… –, un mari extraordinaire, une famille et des amis que je n’échangerais pour rien au monde. Je préfère être malade, mais entourée d’eux, qu’en bonne santé et seule.
C’est un peu ça l’esprit de cette course et pourquoi j’y participe : c’est l’esprit de solidarité. Pour moi le premier anti douleur c’est mon entourage. Alors si on peut soulager un peu les autres aussi autant essayer.
Mais j’aime l’idée que mes enfants me voient comme leur super maman, c’est vrai (Sourire).

 

Pour accéder à la page de collecte d’Anne-Claire Lenoir, cliquez ici.

 

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